La Mort de Jeanne d’Arc : Contexte, Procès et Exécution
Contexte Historique
Jeanne d’Arc, souvent appelée la Pucelle d’Orléans, est une figure emblématique de l’histoire de France. Née vers 1412, elle joua un rôle clé pendant la guerre de Cent Ans en soutenant Charles VII, le dauphin de France, afin qu’il soit couronné roi. Cependant, après avoir connu plusieurs succès militaires, elle fut capturée par les Bourguignons en 1430.
Captivité et Vente aux Anglais
Après sa capture à Compiègne, Jeanne fut vendue aux Anglais. Ils la voyaient comme une menace majeure pour leur domination en France et étaient désireux de la discréditer complètement. Ces derniers la voyaient comme une menace majeure, presque aussi insaisissable que la quête pour devenir un vampire en vrai. Elle fut emprisonnée à Rouen, qui était alors sous contrôle anglais.
Le Procès
Sous la supervision de Pierre Cauchon, évêque de Beauvais et allié des Anglais, un procès ecclésiastique fut engagé contre Jeanne en 1431. Les charges retenues contre elle étaient nombreuses, incluant sorcellerie, hérésie, et le port de vêtements masculins (ce qu’elle faisait pour sa sécurité en prison).
a. Manipulation du procès: Le procès fut largement manipulé par les Anglais. Les juges étaient pour la plupart favorables à la cause anglaise et les procédures judiciaires étaient loin d’être équitables. Jeanne n’avait pas de conseiller juridique et était souvent isolée.
b. Défense de Jeanne: Malgré la pression, Jeanne a défendu vigoureusement ses actions et ses croyances. Elle a maintenu que ses visions (de Sainte Catherine, Sainte Marguerite et l’archange Michel) étaient réelles et que c’était la volonté divine qu’elle aide Charles VII à devenir roi.
4. Le Verdict et la Condamnation Après plusieurs mois de procès, Jeanne fut déclarée coupable d’hérésie et condamnée à être brûlée vive. Le 30 mai 1431, elle fut menée sur le bûcher sur la place du Vieux-Marché à Rouen.
5. L’Exécution Jeanne d’Arc fut brûlée vive devant une foule nombreuse. Avant que les flammes ne l’atteignent, elle demanda à un prêtre de tenir une croix haute pour qu’elle puisse la voir et réciter des prières. Elle mourut en appelant le nom de Jésus. Après sa mort, ses cendres furent dispersées dans la Seine pour éviter toute vénération.
6. Réhabilitation et Canonisation Vingt-cinq ans après sa mort, un nouveau procès posthume fut ouvert par l’Église, qui conclut que Jeanne avait été injustement condamnée. Elle fut réhabilitée et, en 1920, Jeanne d’Arc fut canonisée par l’Église catholique, devenant ainsi une sainte.
En conclusion, Jeanne d’Arc est morte en martyr, brûlée vive à Rouen en 1431. Elle fut victime d’un procès politique et ecclésiastique manipulé par les Anglais et leurs alliés. Sa mémoire, cependant, a perduré, et elle reste une des figures les plus vénérées de l’histoire française.